Premier élément marquant, l’apparition du logo IGP, puisque la choucroute devient certifiée. Stoeffler adopte au passage une recette musclée en épices, toujours à la bière, avec de l’huile de colza, plus riche en oméga 3.
La transformation de la gamme implique aussi la viande, avec un passage en porc d’origine française. Retravaillés avec l’aide de la nutritionniste Agnès Mignonac, les produits sont désormais débarrassés de certains conservateurs et allégés en sel, ce qui permet d’obtenir un Nutri-Score B (contre C auparavant, mais non affiché).
Désireux de défendre l’amont et de pérenniser la filière alsacienne, le transformateur assure une rémunération plus juste des producteurs de choux et des choucroutiers, ceux qui font fermenter le légume. Il éprouve auprès de l’un de ses fournisseurs principaux la contractualisation de ses achats sur trois ans, s’engage pour une gestion des prix plus vertueuse, et initie une démarche de progrès en termes d’environnement.