PGC-FLS : la croissance réaccélère
Selon l’institut d’études Iri, la semaine dernière (du 5 au 11 octobre) a été marquée par un retour à une plus forte croissance du chiffre d’affaires en PGC-FLS en grandes surfaces. Hors EDMP (hard-discount), la hausse atteint +4,5% contre respectivement +1,8% et +2,1% lors des deux semaines qui avaient précédé. Elle atteint même +5,7% sur l’alimentaire.
Les GSA se rapprochent donc à nouveau des niveaux de progression hebdomadaires enregistrés sur la période d’août à mi-septembre, sans les atteindre encore.
Concernant les circuits, Iri note une remontée de la fréquentation des hypermarchés de taille intermédiaire (3.600 à 7.500 m²). Le trafic magasin est toutefois encore inférieur de 3 points à ce qu’il était à la même période l’an dernier. «L’évolution du trafic des plus grands magasins progresse également», indique Iri.
+ 35,4 % pour le e-commerce
La semaine dernière, le format hypers en général a aussi renoué avec la croissance (+1,5%) après les deux mauvaises semaines précédentes (-3,4% puis -2,5%). Les autres circuits affichent toutefois de meilleures performances : +2,4% pour les supers, +4,5% pour la proximité et surtout +35,4% pour le e-commerce des GSA dont le rythme de progression repart à la hausse. Selon Iri, depuis la mi-août, le drive et la livraison voient leurs ventes s’envoler dans une fourchette entre +26% et +39% chaque semaine.
Le bio patine
S’agissant des rayons, la semaine dernière, l’épicerie salée et les surgelés salés affichent les plus fortes hausses : +8,8% et +11,7%. L’épicerie en général ressort à +6,3% et le frais LS à +6%. Les liquides sont moins dynamiques : +3,8%.
Iri a par ailleurs rendu compte d’un maigre gain de part de marché de 0,1 point pour le bio sur les PGC-FLS sur le mois de septembre, à 5,2 % du chiffre d’affaires. Cela confirme un tassement observé depuis mai dernier. «Le bio est peu implanté sur les catégories qui tirent le développement des PGC en septembre, comme les bières ou les glaces. Ainsi, l’impact du développement de ces catégories est limité pour le label», explique l’institut d’études.