Où consomme-t-on le plus de bio en France ?
Découvrez les départements où l’on achète le plus de produits alimentaires bio. Paris, les Hauts-de-Seine et les Hautes-Alpes dominent le classement de notre partenaire Nielsen.
TOP 10 | FLOP 10 | |||||
Rang | Département | Indice | Rang | Département | Indice | |
1 | Paris (75) | 176 | 1 | Aisne (02) | 45 | |
2 | Hauts-de-Seine (92) | 147 | 2 | Pas-de-Calais (62) | 47 | |
3 | Hautes-Alpes (05) | 138 | 3 | Ardennes (08) | 50 | |
4 | Haute-Savoie (74) | 136 | 4 | Somme (80) | 56 | |
5 | Haute-Garonne (31) | 134 | 5 | Haute-Marne (52) | 57 | |
6 | Loire-Atlantique (44) | 130 | 6 | Meuse (55) | 57 | |
7 | Alpes-Maritimes (06) | 130 | 7 | Nièvre (58) | 63 | |
8 | Savoie (73) | 127 | 8 | Yonne (89) | 65 | |
9 | Ille-et-Vilaine (35) | 127 | 9 | Eure (27) | 65 | |
10 | Morbihan (56) | 123 | 10 | Seine-Maritime (76) | 65 |
Il y a des chiffres dont on ne doutait pas et d’autres, plus surprenants. Que la région parisienne soit surconsommatrice de bio n’étonne personne. Sauf que désormais nous savons dans quelle proportion. Les Parisiens consomment 76 % de bio en plus que la moyenne nationale, selon les données de Nielsen.
Peu seront également surpris d’apprendre que le nord de la France est sous-consommateur. Sauf que le Nord en question est ici plus large que celui qu’on imagine à première vue. Du département du Nord (59) à l’Allier (03), pour l’axe Nord-Sud, et de la Sarthe (72) aux Vosges (88) pour la longitude, l’indice de consommation du bio est a minima 20 % inférieur à la moyenne nationale. Abstraction faite de l’Ile-de-France, cela va sans dire.
A l’inverse, le Sud est globalement surconsommateur avec des bassins très largement dominants, en particulier les départements frontaliers avec l’Italie (Savoie, Haute-Savoie, Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes) mais aussi la pointe bretonne (29, 56, 35 et 44). Avec la Haute-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques, ils présentent tous un indice de consommation supérieur à 120.
Logiquement, la part d’offre des produits bio dans les départements est corrélée à la performance des produits labellisés AB. Mais les écarts ne sont pas aussi importants qu’au niveau de la consommation elle-même. La part d’offre du bio présente un indice de 125 à Paris, alors que celui de la consommation atteint 176. Dans l’Aisne, département où la consommation est la plus faible, la part d’assortiment du bio tombe à 70, contre une performance 55 % inférieure à la moyenne nationale côté achats.