Lustucru et Michel & Augustin en vrac chez Day by Day
Les deux marques ont fait leur entrée ce mois-ci chez le réseau spécialiste du vrac. Avec cinq références de pâtes sèches pour Lustucru et trois biscuits salés pour Michel & Augustin.
« Les marques doivent investir le vrac pour qu’il se développe encore plus vite. Leur rôle est d’établir la confiance sur la durée avec le consommateur. On ouvre nos portes, car il faut qu’on aide les autres à ne pas prendre trop de retard. On sert de laboratoire ». L’appel de Didier Onraïta, co-fondateur de l’enseigne Day by Day a enfin été entendu.
Les sollicitations auprès des marques nationales ne datent pas d’hier. Lustucru et Michel & Augustin sont les premières à franchir le pas, faisant leur entrée ce mois-ci dans les 73 magasins du réseau spécialiste du vrac. La signature au fameux damier, qui fête ses 110 ans en 2021, propose cinq références de pâtes sèches : coquillettes, torsades, coudes rayés, penne rigate et serpentini.
« Nous avons choisi des produits du quotidien très accessibles, précise Clémentine Aujay, responsable marketing Lustucru Rivoire & Carret. Nous partageons les mêmes valeurs que Day by Day avec une offre 100% française et responsable. Les pâtes sont fabriquées dans notre moulin de Rouen à partir de blés durs cultivés en Beauce et Normandie ».
Nouveauté dédiée au vrac en juillet
Michel & Augustin débarque avec trois biscuits salés pour apéritif issus de sa gamme GMS : petit beurre au comté, sablés au beaufort et au parmigiano, en attendant une recette spécialement développée pour le vrac en juillet. « Les biscuits apéritifs représentent 40% de notre chiffre d'affaires. Nous sommes crédibles et attendus sur un marché dont l’offre en vrac est encore limitée », explique Sébastien Guillon, DG de Michel & Augustin. La visibilité de la marque sur les bacs transparents a été particulièrement travaillée.
Pour ces deux belles signatures de l’épicerie, le référencement chez Day by Day est un premier pas sur le marché du vrac. L’enjeu est d’apprendre et d’en comprendre notamment tous les ressorts logistiques avant d’envisager une entrée en GMS.
« La vente en grande distribution impose de lourdes contraintes. En termes d’hygiène, de conservation des produits mais aussi de prix. Les clients s’attendent à trouver les produits vrac moins chers que leur équivalent emballé en petit sachet. Or, leurs coûts de revient sont aujourd’hui bien supérieurs. Les quantités livrées sont plus faibles, le conditionnement est pour partie manuel, sans compter l’étape de mise en silo », détaille Sébastien Guillon.
Les Ateliers du Vrac
Le 10 juin 2021
Une nouvelle conférence organisée par Linéaires, Rayon Boissons, Circuits Bio et les Editions Dauvers : une demi-journée consacrée au vrac en GMS et dans les circuits spécialisés.
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