Les chocolats de Pâques cassent la baraque
Ouf ! L’annonce du reconfinement à J-5 du lundi de Pâques n’a pas tout gâché. Les Français avaient déjà fait le plein de chocolats avant et se sont encore lâchés pendant les journées du vendredi 3 et du samedi 4 avril. Sur les six semaines que compte la saison pascale, la dernière a encore pesé très lourd : plus de la moitié des ventes.
Au final, le chiffre d’affaires s’élève à 318 M€ (hors SDMP) selon NielsenIQ. Soit une progression de 48 % par rapport au cru 2020 catastrophique. Bonne nouvelle, le bilan est même meilleur qu’en 2019, avec un gain additionnel de 27 M€ (+ 9 %). Si cette année l’écart par rapport aux deux éditions précédentes s’est joué sur les semaines 3, 4 et 5, la meilleure journée reste celle du samedi 20 avril 2019 avec 46 000 €.
« La croissance du marché s’explique avant tout par son principal segment, les moulages pour enfants (cloches, poules, lapins, etc.), qui avaient particulièrement souffert en 2020, analyse Liora Bakis, consultante senior chez NielsenIQ. Il est cependant intéressant de noter que les petits œufs sont les plus dynamiques sur les dernières saisons. Ils expliquent 47% des gains des chocolats de Pâques entre 2019 et 2021. » Il est vrai que les offres de petits œufs, très accessibles, ne cessent de se développer chez tous les industriels.
10 M€ pour le lapin Lindt
Sans surprise, les top 10 des meilleures ventes de la saison est trusté à 100 % par les deux leaders, Ferrero et Lindt. Le Suisse occupe les deux premières places avec son iconique lapin or au chocolat au lait, qui a d’ailleurs fait des petits chez tous les concurrents ou presque. Ses deux formats, 200 g et 100 g, pèsent quasiment 10 M€ chacun. Mais Ferrero rafle la mise en plaçant sept références sur les 10, dont quatre Kinder Surprise (Maxi 150 g et 120 g).