Les Ateliers du drive 2021 en images

28 septembre 2021 - Amaury Beautru

Comme d'habitude, et pour leur dixième édition, les Ateliers du drive co-organisés par les Editions Dauvers et Linéaires ont fait salle comble et ceci avec une jauge de nouveau à 100%. Découvrez en images les temps forts de cette journée qui a réuni distributeurs, industriels et fournisseurs de solutions autour du passionnant circuit du e-commerce.

  • Ateliers du drive 2021

    • Olivier Dauvers résume l’année drive en chiffres. 5.729 unités au 1er septembre 2021 : + 567 en un an, une évolution tirée notamment par Intermarché (+ 139). Estimation du CA TP 2021 : 11,1 Mds€ (+11%), dont 4,83 Mds€ réalisés par Leclerc (+4%).

    • Benoit Merlaud, rédacteur en chef de Linéaires, présente l’année drive en images. Casino relance la guerre des prix en drive en janvier. Cora adopte les recettes intelligentes grâce à Miam en février, rejoint par Système U en juillet. Auchan expérimente le quick commerce à Bordeaux en août. Carrefour lance OK Market en septembre, dédié aux services trad. 
       

    • Elodie Perthuisot, directrice e-commerce de Carrefour : « Depuis l’arrivée d’Alexandre Bompard, Carrefour est passé en mode offensif sur le drive sans trop se poser de questions. On va accélérer sur le piéton comme corner dans nos magasins de proximité. Plusieurs centaines sont candidats et seront concernés d’ici début 2022 avec un concept généralisé ». 

    • Frédéric Valette, Kantar
      « La pénétration du drive avant la crise s’élevait à 30-31%. Elle est montée à 40% à la suite des premiers confinements pour redescendre ensuite, mais elle s’est stabilisée à 37%. Cela représente 11 millions de foyers qui consacrent 22% de leurs dépenses sur internet (+ 1 à 2 pts de fidélité). »
       

    • Emily Mayer, Iri
      Iri projette une croissance de +6% du circuit drive pour l’année 2021. Selon le panéliste, le CA du quick commerce s’élève à 39M€ sur la période mai-juillet, avec un panier moyen de 21,70€ et une fréquence de visite de 3,3 fois. 

    • Bruno Bauduin, adhérent Intermarché et co-président du Star drive Paris-Est, ouvert en septembre 2020. « Depuis le démarrage, la croissance des ventes drive des 11 supermarchés desservis (13 à terme) est de 30% en moyenne. Le taux de rupture est passé de 15 à 6% en nombre de codes. On vient d’ouvrir un labo de cuisine pour approvisionner les magasins en plats faits maison. »
       

    • Vincent Lévy, directeur e-commerce et cross-canal de Cora
      « Les ventes hors les murs de Cora (61 drives, près de 500 points relais, 3 drives piéton, 2 Easybox) représentent 8,5% du CA de l’enseigne et apportent 3 à 4% additionnels. Ouvertures prochaines : 10 drives piéton Cora en ville et 4 Easybox. »
       

    • Benoit Merlaud fait un point sur la personnalisation des drives.
      Carrefour a pris une réelle avance en réaménageant l'ensemble de ses rayons en ligne en fonction de l'historique d'achat des clients. Chaque visiteur identifié voit ses produits habituels présentés en premier : bluffant. 

    • Olivier Dauvers se penche sur les drives piéton.
      Auchan compte 57 "vrais" drives piéton solos. On en trouve 72 chez Leclerc, dont les plus gros atteignent 1,5 à 2 M€ de CA. Avec leur offre au prix de l'hyper (ou s'en approchant), ils représentent une vraie menace pour la proxi urbaine. 

    • Emily Mayer, Iri
      Dans les 100 drives les plus performants de France, la MDD pèse 37,9% de l’offre, contre 35,6% en moyenne drive. Les meilleurs drives poussent les produits bio (14% de l’assortiment, contre 9,8% en moyenne drive). 

    • Grégoire Argand, directeur du e-commerce PepsiCo
      « PepsiCo a réalisé une très belle année 2021 avec une croissance en drive supérieure au marché (+14%). Nous avons mis les moyens et su faire évoluer nos métiers en fonction des besoins des distributeurs. Pour autant, la marge de progrès reste importante. Avant de travailler le référencement de nouveaux codes en drive par exemple, nous devons nous assurer de la détention des références prioritaires déjà négociées avec les enseignes. »
       

    • Paul Lê, co-fondateur de La Belle Vie, service de livraison à domicile
      « Nous gérons notre logistique de A à Z de manière à offrir la meilleure expérience d’achat possible. Un bon épicier connaît bien ses clients, sinon il est un simple prestataire. Et le marché alimentaire français est très sophistiqué. En Allemagne par exemple, je vous mets au défi de trouver du paleron en e-commerce. »

Pour les retardataires, une séance de rattrapage sera disponible en ligne le 1er octobre. Un résumé de la journée commenté par Benoît Merlaud et Olivier Dauvers avec la mise à disposition du book (inscription ici).

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