Aldi entend bien se défaire de l’image d’importateur de viandes étrangères qui colle aux basques du hard-discount. Dans ses spots TV et dans ses tracts (interactifs sur son site), il clame cet engagement : «Place à la viande qui n’a pas fait trois fois le tour de la planète. Par respect pour l’environnement autant que pour votre assiette, 99% de la viande que nous vendons est d’origine française (animaux nés, élevés et abattus dans l’Hexagone)». Le chiffre frappe les esprits même si, dans les faits, agneau mis à part, la part des viandes étrangères au rayon boucherie des GMS françaises est anecdotique, ce qui n’est pas le cas à la charcuterie.

« Une juste rémunération des éleveurs »

Cette promesse s’inscrit dans le cadre de la stratégie de communication de l’enseigne sur le thème de la consommation responsable. A l’instar de Lidl et ses contrats tripartites signées avec des groupements d’éleveurs et des industriels, Aldi indique par ailleurs sur son site internet s’engager «à travers la signature de conventions destinées à valoriser les filières agricoles pour une juste rémunération des éleveurs. Nous sommes tournés vers l’avenir et décidés à étendre nos engagements envers les producteurs et consommateurs.»

A noter également qu’Aldi s’est positionné sur le thème de l’origine de la viande dans les produits transformés. Selon le distributeur, 69% de ses produits contenant de la viande (au moins 5%) sont porteurs d’un code de traçabilité (ATC). «Ce code vous permettra de consulter à l’aide de votre smartphone, toutes les informations liées au produit, comme le nom du fournisseur ou encore le lieu d’élevage, d’abattage, de découpe ou de transformation, explique-t-il à ses clients. Nous avons pour objectif d’apposer un code de traçabilité sur tous nos produits contenant de la viande (au moins 5%) d’ici 2022.»