En 2020, les ventes de bio en hypers, supers, proximité, drive et enseignes à dominante marque propre ont atteint le seuil des 6 milliards d’euros. Toujours en progression donc, mais à un rythme bien moindre qu’à l’accoutumée. Ainsi le bio n’explique désormais plus que 14% de la croissance des PGC-FLS, contre 72% en 2019 d’après Nielsen.
53% des catégories de produits observées ont vu la part de marché du bio stagner, voire se réduire l’an dernier. On y retrouve des familles pour lesquelles le bio est bien représenté comme les soupes fraîches ou les céréales à cuire, avec plus d’un cinquième du CA réalisé avec les produits labellisés alors que la moyenne est à 5,1%. Le phénomène touche aussi des catégories de produits où le bio est sous-représenté, à l’instar des plats cuisinés exotiques ou des boissons réfrigérées.
Le panéliste a également identifié les catégories qui ont le plus contribué à la perte de vitesse du bio. Parmi elle les salades, yaourts et jus frais.