Un tiers des foyers très pessimistes sur leur pouvoir d’achat
Selon une étude réalisée par Kantar au printemps dernier, 33 % des foyers français prévoient une détérioration de leur situation économique suite à la crise sanitaire. Ils réalisent 32 % des dépenses PGC et sont plus que jamais en quête de prix bas et promotions.
Selon le panéliste, qui qualifie cette population de « vulnérable », les profils sont très variés. Il s’agit d’actifs, de retraités et de personnes en recherche d’emploi. Mais ils ont en commun d’avoir été durement touchés par la crise. Ils ne font confiance à personne pour les aider, ni aux marques ni aux distributeurs, et vont augmenter leurs achats chez les discounters.
47 % des Français seulement optimistes à long terme
A l’autre bout de l’échelle, Kantar a isolé une population dite « préservée ». Elle représente 20 % des foyers qui réalisent 19 % des dépenses PGC. Le profil type ? Majoritairement des retraités qui n’ont pas de difficultés financières. Ils sont optimistes pour la suite à 59 % et désireux pour moitié d’entre eux de réaliser des achats plus qualitatifs, notamment en commerce de proximité pour défendre l’économie locale.
C’est aussi l’aspiration de 33 % des foyers qualifiés de « pragmatiques » par Kantar, qui génèrent 34 % des dépenses. Outre la recherche de produits locaux, ils veulent acheter plus de bio. Il s’agit de foyers aux revenus confortables, plus jeunes que la moyenne, surtout des familles. Bien que peu touchés par la crise, ils sont seulement 53 % à être optimistes pour l’avenir. A l’échelle de la population, seulement 47 % des Français le sont.
Enfin, les 15 % des foyers restant sont majoritairement convaincus qu’ils vont s’en sortir (à 74 %). Ils recherchent à la fois des promos et des prix bas mais aspirent en même temps à acheter plus qualitatifs, notamment local.