St-Hubert aura dégainé le premier. Comme pour le lancement d’une margarine riche en oméga 3 (2002) ou la signature de la charte d’engagements nutritionnels avec l’état (2008), le numéro deux du marché essuie à nouveau les plâtres. Il lance une référence bio au rayon des corps gras végétaux, lequel était encore étonnamment vierge de toute offre labellisée AB.

1,5 M € sur la fin d’année

A 1,95 € la barquette de 250 g, la nouveauté s’affiche 25 % plus chère que le cœur de marché. Un écart raisonnable tant le prix du bio flirte souvent avec le haut de gamme. D’autant que la filiale de Dairy Crest déploie pour le lancement des bons de réduction de 40 cts, qui visent à ramener la version bio au même prix que la pépite St-Hubert oméga 3, gamme leader des margarines. En outre, la marque s’appuie sur des investissements médias de l’ordre de 1,5 M € sur la fin de l’année, avec à la clé une campagne de pub TV en novembre, couplée à des actions sur Internet.

La nouveauté vise les 5 points de part de marché en cinq ans et les 10 % à terme. Dairy Crest entend ainsi réduire l’écart qui le sépare du leader Unilever (35 % de part de marché contre 41 %).