Nos politiques ne savent plus quoi inventer pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat sous couvert de santé publique. Après la taxe sur les sodas, le projet de taxe sur la bière, voici la taxe sur l’huile de palme.
La commission des affaires sociales du Sénat a en effet adopté hier un amendement au projet de budget de la Sécu visant à augmenter de 300 % la taxe sur l'huile de palme. Les politiques ont eu le bon goût de le nommer « amendement Nutella ». Ferrero appréciera une fois de plus d’être ainsi pointé du doigt.

Certes, l’huile de palme est un ingrédient phare de l’emblématique pâte à tartiner, mais le produit est loin d’être le seul concerné. Citons pêle-mêle les goûters fourrés Prince, BN, les céréales Chocapic, Trésor et bien d’autres encore.

13 % des produits alimentaires concernés

Selon le site mesgoûts.fr, 13 % des produits alimentaires, sucrés et salés, contiendraient cette huile végétale, controversée pour son impact sur la santé mais aussi sur l’environnement.

Président de l’ANIA, Jean-René Buisson était ce matin sur Europe 1 pour défendre la cause des industriels de l’agro-alimentaire. « Nous ne sommes pas la variable d'ajustement de tous les problèmes économiques », a-t-il dénoncé, reconnaissant toutefois que l’huile de palme est trop consommée. L’obésité est un vrai problème de santé publique. Mais est-ce en stigmatisant quelques produits emblématiques qu'on le résoudra ?