En images : Jacques Vabre est prêt pour sa Transat
Le village départ de la Transat Jacques Vabre a été inauguré le samedi 30 octobre par Édouard Philippe, maire du Havre. Cette année, le parcours est 100% français. Linéaires était sur place.
Depuis le 30 octobre, le Havre vit au rythme du village départ de la Transat Jacques Vabre. Après un passage inévitable sur le stand Jacques Vabre pour y déguster un café et participer au podcast journalier de la marque, Édouard Philippe, ancien Premier ministre et aujourd’hui maire du Havre, ainsi que Juan Amat, président de JDE Europe, ont officialisé l’ouverture du village.
Plus de 500.000 personnes sont attendues ici jusqu’au 7 novembre, jour de départ de la course. Avant de voir les skippers prendre le large, les curieux peuvent admirer les bateaux soigneusement alignés dans le port. Quatre catégories sont présentes : Class40 (monocoque 12,19m), Ocean50 (trimaran 15,24m), Imoca (monocoque 18,28m) et Ultime (trimaran 32m).
Cap vers la Martinique
Bientôt 30 ans que la Transat Jacques Vabre parcourt les routes du café. Cette 15e édition revêt une saveur particulière avec un trajet 100% français : du Havre jusqu’à Fort-de-France en Martinique.
Après les pays producteurs d’Amérique comme le Brésil et la Colombie, la Transat Jacques Vabre fait cap sur les Antilles. Pour des raisons sanitaires certes, mais surtout en clin d’œil à l’histoire.
C’est en Martinique que naît le premier café français avec l’arrivée de Gabriel de Clieu en 1721, lequel s’était vu confier des plants de caféiers Arabica Typica afin d’y implanter la culture.
300 ans plus tard, Jacques Vabre s’engage à développer et pérenniser la production de café sur l’île. Avec le concours du CIRAD (centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et du PNRM (parc naturel régional de la Martinique), la marque du groupe JDE se donne trois ans pour y arriver.
Un caféier en symbole
Stan Thuret, skipper de la catégorie Class40, transportera durant la course un caféier de la variété Arabica Typica, du Havre jusqu’à Fort-de-France, pour le replanter sur l’île. Un geste symbolique et d’engagement.