Des semestriels solides pour LDC
Pour le premier semestre de son exercice 2022-2023 (mars à août), LDC a rendu compte d’un résultat net part du groupe d’environ 94 M€, en hausse de 17% sur un an. Son résultat opérationnel courant (121 M€) a progressé au même rythme et représente 4,4% de son chiffre d’affaires sur la période (2,7 Mds €).
«Malgré le contexte marqué par les hausses de prix sur les matières premières, l’inflation persistante sur les autres coûts (énergie, emballages, etc.) et l’épisode d’influenza aviaire, le groupe a, une fois encore, démontré sa résilience au cours du semestre», a commenté le volailler dans un communiqué.
Volaille : - 6,4 % en volume
LDC précise qu’il a obtenu des revalorisations tarifaires satisfaisantes en France et à l’international sur la volaille. En revanche, le numéro un français déplore des hausses de tarifs insuffisantes en traiteur. Sur ce pôle d’activité, son résultat opérationnel est d’ailleurs négatif (- 2 M€). LDC évoque «la nécessité de passer rapidement de nouvelles hausses tarifaires». Pour préparer l’année prochaine, le groupe a déjà commencé à discuter avec les distributeurs sur une hausse de 10% en moyenne sur la volaille en France et de plus de 15% en traiteur.
Sur son pôle volaille, ses ventes semestrielles dans l’Hexagone ont augmenté de 11,4% (hors amont), à 1,83 Mds € mais les volumes ont reculé de 5,5%. A périmètre identique, les évolutions sont respectivement de + 10,5% et - 6,4%.
7 Mds € de CA dans 5 ans
«Au-delà des hausses tarifaires, cette augmentation des ventes en valeur sur tous les canaux de distribution a bénéficié de l’appréciation du mix-produit, de la vente de l’ensemble des découpes, d’une bonne gestion des stocks et de la réduction des promotions dans un contexte de pénurie et de consommation toujours solide», explique l’industriel.
LDC est en attente de l’évolution de la situation de l’influenza aviaire et de la réussite des fêtes de fin d’année. Pour autant, le volailler a pour ambition de franchir le cap des 5,8 Mds € de chiffre d’affaires sur l’exercice en cours, avec un taux de marge opérationnelle courant d’au moins 4,5%. Il confirme viser plus de 7 Mds € de ventes d’ici à cinq ans.