De l’angus à la française

Photo : Cavac

Ca et là, une poignée d’éleveurs français élèvent des bovins de race angus. Originaire de la région d’Aberdeen en Ecosse, la race sans cornes et à la robe noire jouit d’une bonne réputation, avec une viande persillée et un positionnement plutôt premium.

L’idée d’une filière française d’angus a pris une nouvelle tournure avec l’initiative de la Cavac (environ 1 Md€ de chiffre d’affaires). Depuis un peu plus d’un an, la coopérative vendéenne a discrètement monté sa propre petite filière d’élevage de bovins de race angus. Elle vient de la lancer officiellement.

En test chez Carrefour

Les bêtes sont nées, élevées et abattues dans les Pays de la Loire. Le cahier des charges prévoit un volet bien-être animal, avec la garantie de 75 % minimum de la vie des bovins en pâturage. L’alimentation est à base d’herbe produite à 90 % au moins sur l’exploitation, sans OGM, avec une finition à la graine de lin.

La gamme d’élaborés proposés comprend des hachés (cheveu d’ange, steaks hachés façon bouchère x 2) et des pièces à griller. Ces produits sont commercialisés depuis juin dans trois Carrefour sur la façade Atlantique (dont La Roche-sur-Yon et Angoulins) sous la marque « French angus, racé et persillé ». Des animations-dégustations avec présence d’éleveurs y ont été menées.

Pour l’heure, les volumes restent encore très modestes. La filière ne concerne que dix éleveurs de Bovineo, branche bovine de la Cavac. « Nous pourrons sortir 50 animaux sur l’année 2018 et 130 sont déjà en élevages pour 2019 », précise Carole Gautier, chargée de communication à la Cavac.

De l’angus à la française
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