En début d’année, il ne restait à Bonduelle plus que deux codes sur 20 à « nettoyer » pour pouvoir revendiquer le titre de première marque de salade traiteur 100% sans conservateur. Après la piémontaise, au jambon sans nitrite et cornichons sans sulfite, lancée en avril, c’est le taboulé aux crevettes qui vient de se mettre au diapason en octobre.
La marque parvient à maintenir une DLC inchangée et ne touche pas non plus au prix marketing conseillé. Lors de son passage au clean label, la recette aux crevettes de Bonduelle parvient même à augmenter la part de protéine animale, passant de 5 à 7,8% des ingrédients.
« Ceci est possible grâce à une adaptation du processus d’assemblage du produit, explique Tatiana Lamy, directrice marketing chez Bonduelle frais. Auparavant, les crevettes étaient disposées en topping, avec pour effet de ralentir la cadence sur la chaîne de production. Le crustacé est désormais mélangé lors de la mise en œuvre des ingrédients, ce qui permet d’absorber le surcoût de la matière première. »
Sur un marché bousculé par la crise sanitaire (-5% en valeur sur 12 mois arrêtés au 4 octobre 2020), Bonduelle renforce son leadership avec 23,2% du chiffre d’affaires du rayon (+0,3 point vs A-1).
Depuis plus de vingt ans, la marque est engagée dans l’amélioration du profil nutritionnel de ses salades, d’abord en s’attaquant au sel et au sucre (à partir de 2009), puis aux conservateurs (dès 2012). À l’exception d’une seule référence, toutes ses recettes bénéficient d’un Nutri-Score A ou B.