50 ans de Cochonou, dont la moitié sur le Tour de France
Cochonou fête cette année ses 50 ans dont près de la moitié passés sur le Tour de France. La marque du groupe Aoste est le partenaire de la grande boucle pour le 24e fois en 2021. Reportage depuis la caravane publicitaire, à bord de la 2CV limousine.
Si la caravane du Tour de France offre un véritable spectacle depuis le bord de la route, contempler les spectateurs depuis la Caravane de Cochonou permet une remarquable appréciation de l’amour que vouent les Français à la marque.
« Nous sommes distributeur de bonheur », résume Damien Conseil, conducteur depuis 16 ans de l’une des 2CV vichy lancées sur la Grande boucle.
Les places au sein de l’équipe d’animation sont très demandées. Cette année, exceptionnellement, une part importante du staff a été renouvelée : sept nouvelles recrues sur la vingtaine de membres.
Cochonou c’est le Graal
« Nous avons reçu plus de 500 candidatures », explique Damien Conseil. Passés par d’autres chars, les animateurs le reconnaissent tous, au sein de cette grande famille qu’est la Caravane, Cochonou c’est le Graal ! La cote de popularité de la marque et son capital sympathie sont incomparables.
Pas besoin d’un classement Kantar TNS pour définir la caravane publicitaire préférée des Français. Il suffit de compter les panneaux Cochonou en tout genre que brandissent les spectateurs sur le passage des quatre 2CV.
A chaque étape, entre la ligne de départ et celle d’arrivée, le nom de la marque est scandé en masse et sans interruption, sourire aux lèvres, par les milliers de supporters de l’épreuve cycliste. Des jeunes et des moins jeunes, que les 2CV, emblèmes de la marque depuis 1999, ne laissent pas indifférents.
Et quand ce n’est pas Cochonou qui est hurlé, les spectateurs invoquent le saucisson, l’apéro ou réclament à cor et cri le fameux bob.
Oui mais voilà, Cochonou ne fera cette année que 110 000 heureux avec ses couvre-chefs, et distribuera 10 tonnes de saucisson auprès de 10 millions de spectateurs. La caravane Cochonou laisse inévitablement son lot de frustrés sur le bord de la route, prêts à resigner pour l’édition prochaine avec toujours plus de créativité pour se faire remarquer.