Bordeaux (Gironde)
Monoprix Saint-Christoly
Monoprix Saint-Christoly
Placée dès l’entrée du magasin, les 6,25 mètres de boucherie traditionnelle symbolisent la volonté du magasin de s’imposer grâce à son savoir-faire sur les rayons métiers. Les clients bordelais peuvent ainsi découvrir le concept du Père Gourmet, lequel garantit l’utilisation de races sélectionnées.
Baptisé Pain en ville, le point chaud arbore un look résolument moderne et propose une gamme variée : pains, sandwichs, viennoiseries, pâtisseries, dont certaines signées « Ph. Segond, meilleur ouvrier de France pâtissier »
En zone urbaine plus qu’ailleurs, les consommateurs s’adonnent de moins en mois aux joies de la cuisine maison. Praticité et rapidité sont devenus les maîtres mots. Pour les guider, Monoprix identifie clairement les produits selon leur mode de préparation : prêt à consommer, prêt à réchauffer.
Pour éviter le stress des bouchons à ses clients, Monoprix propose un service de livraison à domicile de leurs achats. Concrètement, le chaland peut par exemple prendre le tout nouveau métro pour venir remplir son chariot, l’emmène au service de livraison et peut retrouver ses courses trois heures plus tard chez lui. Un argument de poids dans une des villes les plus embouteillées de France !
Légèrement excentrée par rapport à la zone trad, la poissonnerie bénéficie d’un éclairage des plus feutrés. La même ambiance se retrouve d’ailleurs aux rayons ultra-frais et fruits et légumes voisins.
Comment ne pas proposer de grands crus lorsque l’on se trouve en plein cœur de la Gironde ? Château Petrus à 850 € la bouteille, St Emilion Château Cheval Blanc à 350 € présentés en cave (sous clés, bien sûr): Monoprix soigne son image de spécialiste.
Situé à la croisée d’axes piétonniers très fréquentés et à proximité de la rue Sainte-Catherine, la plus célèbre artère commerçante de Bordeaux, le centre Saint-Christoly bénéficie d’une zone de chalandise plutôt favorisée.
Une renaissance après un passage à vide de deux ans. A Saint-Christoly, en plein cœur de Bordeaux, Monoprix arrive avec une lourde mission : remplacer l’ancienne locomotive du centre commercial, la FNAC. « Depuis le départ de cette dernière, en 2002, les commerçants restants ont vu leur chiffre d’affaires baisser de 25 à 30 % », reconnaissait Claude Deranlot, le président du GIE Saint-Christoly lors de l’inauguration du centre rénové, le 1er avril. « Notre arrivée s’assimile à un défi », confirme Claude Sendowski, le directeur général exécutif du groupe Monoprix. C’est donc dans un environnement entièrement relooké et plutôt haut de gamme mais souffrant d’un déficit de fréquentation qu’ouvre le huitième Monoprix de la région Aquitaine. Pour autant, le nouveau point de vente ne joue pas la carte du Citymarché star mais opte pour « l’expression assez classique de ce que sait faire Monoprix ». Exception faite de la surface accordée au rayon textile (au rez-de-chaussée), moins importante qu’ailleurs, le reste du magasin est effectivement standard.
Au niveau inférieur, priorité est donnée à l’offre alimentaire, laquelle couvre 1 412 m2. Points d’orgue du magasin, les rayons traditionnels sont situés à l’entrée. « Pour coller aux besoins de la clientèle bordelaise et prendre l’avantage sur nos concurrents, nous avons mis l’accent sur les rayons à service », explique le directeur. Le chaland pénètre par le rayon des fruits et légumes, où les jeux de lumière confèrent une ambiance plutôt intimiste, avant de trouver le pôle charcuterie/traiteur/fromage sur sa droite. A gauche, la boucherie traditionnelle propose de la viande haut de gamme tandis que deux têtes de gondoles toutes proches contiennent les formats économiques. La poissonnerie est quant à elle reléguée en ceinture, et manque de clarté. Un choix qui ne devrait cependant pas gêner les Bordelais, ces derniers ne figurant pas au rang des plus grands mangeurs de poisson. L’agencement des rayons libre-service reste lui aussi très classique avec juste quelques fantaisies en matière de balisage et, comme d’habitude, une large gamme d’épicerie fine et exotique, laquelle se situe à proximité de l’espace consacré à la livraison à domicile. Un service sur lequel le magasin fonde de gros espoirs.
