Avec ses 8 000 m², le nouveau Leclerc de Levallois remplace les deux anciens hypers de l'adhérent sur la ville. Celui du précédent centre commercial, démoli pour les travaux (3 000 m²) et celui, voisin, fermé juste avant l'ouverture de So Ouest (3 500 m²).

Le Leclerc de Levallois fait partie des premiers magasins à inaugurer le nouveau logo de l'enseigne : plus moderne, avec plus de rondeur dans les caractères.

L'entrée principale donne sur le manège à bijoux et la parfumerie, aux gondoles basses. Les deux univers sont regroupés pour constituer un espace destiné aux femmes.

L'hypermarché n'oublie pas, dès l'allée pénétrante, d'affirmer la vocation de l'enseigne Leclerc sur les prix. Les promos, implantées sur plusieurs palettes au sol, sont bien "dramatisées".

Les rayons multimédia et culture sont modestes pour un 8 000 m², parce que la Fnac était attendue dans le centre So Ouest. Elle n'a finalement pas ouvert.

Les têtes de gondoles, carénées sur mesure, sont modernes et élégantes. Le grand carrelage 60 x 60 cm est lui aussi inédit (il a fallu une fabrication et un mode de pose spécifiques pour le faire assurer).

David Thibault , l'adhérent, pousse très loin… le bouchon avec sa cave à vins, sans doute "l'une des plus belles d'Ile-de-France".

Dans la cave à vins de l'hyper, deux salles climatisées abritent 1 400 références, dont 600 grands crus. En photo, la première salle.

Dans la cave à vins de l'hyper, deux salles climatisées abritent 1 400 références, dont 600 grands crus. En photo, la seconde salle, qui renferme les plus grands crus.

Les bouteilles à plus de 5 000 € ne sont pas rares, et l'on trouve tous les millésimes de Mouton Rothschild de 1945 à 2008... Sans parler des Mathusalem (6 litres) de Château Yquem. La cave de l'hyper abrite un stock de grands crus valorisé à 6 millions d'euros !

Sur les 8 000 m² de surface de vente dont il dispose, le magasin consacre 3 400 m² aux seuls produits frais. Installé dans un centre commercial richement doté en boutiques, l'hyper se concentre sur sa vocation alimentaire.

Le petit stand boucherie ne présente que des offres de qualité supérieure, pour se distinguer du LS et justifier son existence. "Si on peut le travailler, on ajoutera du bœuf de Kobe", glisse l'adhérent.

La fabrication de la boulangerie et de la pâtisserie est assurée sur place (cinq fours de cuisson). Le stand propose même des chocolats maison. Non loin, un îlot de fraîche découpe prépare les fruits et légumes sous les yeux des clients.

"C'est une vraie cave d'affinage !" Piqué au vif, l'adhérent David Thibault précise qu'il fait vraiment vieillir des fromages derrière son rayon. Comme sur tous les stands trad du magasin, des vitres droites apportent un supplément de cachet.

Le stand charcuterie-traiteur, lui aussi habillé de vitres droites, intègre une offre permanente de caviar. La vente de truffes est prévue en saison.

Le stand rôtisserie, de très belle taille, propose notamment des pizzas préparées sur place. Il est implanté à côté du rayon snacking, près de la deuxième entrée de l'hyper et des caisses automatiques. C'est quasiment de la vente à emporter sur la galerie.

Des plateaux tournants sont installés sur les stands pâtisserie et boucherie. Une façon originale et valorisante de présenter des spécialités.

Les 50 000 étiquettes électroniques de l'hyper, fournies par SES, sont dotées de la technologie NFC. En les effleurant avec un smartphone compatible, les clients qui ont téléchargé l'application du magasin ont accès à des informations complémentaires sur les articles (15 000 fiches produit sont pour l'instant disponibles).

Sur les gondoles d'épicerie, l'étagère du bas roule au sol pour s'ouvrir comme un tiroir, afin de rendre les réassortiments moins pénibles.

Un système de cash management est installé sur toutes les caisses de l'hyper. Les hôtesses ne manipulent plus les espèces, les paiements se faisant sur un automate en bout de tapis.