Leclerc Concarneau

13 septembre 2007 - Elodie Martel

  • Leclerc Concarneau

    • Cinq années de travaux ont permis au Leclerc de Concarneau de passer de 4 000 m2 à 5 200 m2, auxquels s’ajoutent 650 m2 d’espace culturel et 150 m2 de parapharmacie. Un agrandissement également mis à profit pour augmenter la surface non alimentaire, qui passe à 2 400 m2 et permet au magasin de mieux lutter contre l’évasion commerciale vers les grands hypermarchés concurrents de Quimper.

    • Particularité du magasin, l’offre Eco + est regroupée dans un renfoncement du magasin, jaugeant 128 m2. 680 références y sont présentées, essentiellement des PGC. Ouvert depuis cinq ans, cet espace n’a pas entraîné de hausse significative de la quote part de la marque Eco + dans le chiffre d’affaires. Mais il est très apprécié des clients les plus modestes, qui peuvent ainsi optimiser le temps consacré aux courses.

    • Avec l’espace promotionnel PGC et les rayons traditionnels situés en ceinture, la zone saisonnière est la seule partie du magasin surplombé de panneaux… traités en toute sobriété. Les têtes de gondoles et les étagères doivent, elles, se passer de decorum.

    • Préoccupations nationales du moment obligent, une affiche pédagogique a été disposée à proximité du rayon charcuterie. Elle reprend les principes fondamentaux du PNNS. En-dessous, le magasin fait également vibrer sa fibre pédagogique pour expliquer au chaland ce que les différents signes de qualité garantissent.

    • Fruit d’un partenariat avec Météo France, Leclerc Concarneau expose les prévisions derrière les caisses. Un service presque indispensable quand on se situe en zone côtière… et en Bretagne.

    • Cinq années de travaux ont permis au Leclerc de Concarneau de passer de 4 000 m2 à 5 200 m2, auxquels s’ajoutent 650 m2 d’espace culturel et 150 m2 de parapharmacie. Un agrandissement également mis à profit pour augmenter la surface non alimentaire, qui passe à 2 400 m2 et permet au magasin de mieux lutter contre l’évasion commerciale vers les grands hypermarchés concurrents de Quimper.

Au sein du mouvement Leclerc, une inauguration est toujours un événement. Mais lorsqu’il s’agit d’un magasin appartenant à une figure emblématique comme Jean-Michel Bordais, Président de la Scarmor (de 1986 à juin 2007), et à son épouse, cela lui donne une dimension particulière.
Le 26 juin, l’adhérent était particulièrement fier de montrer l’espace culturel de 650 m2 créé à l’occasion de l’agrandissement de la galerie marchande, « pour aider à l’amélioration du taux de lecture à Concarneau, inférieur à la moyenne nationale ». Déjà, il génère 10 % du chiffre d’affaires de l’ensemble. Couleurs sombres, lumières tamisées, absence de chariots, l’ambiance y est très différente de celle du magasin.
Fidèle aux valeurs fortes du mouvement, l’adhérent a privilégié la sobriété. A l’exception de quelques panneaux indiquant l’emplacement de l’espace promotionnel PGC et de la zone saisonnière, le chaland ne peut guère compter que sur lui-même pour se repérer dans le magasin. Seuls les rayons traditionnels en ceinture font l’objet d’une signalisation en hauteur. Ailleurs, point de pancartes ! Dans le même esprit, le balisage des linéaires est quasiment absent. Quelques rares industriels comme Danone ont réussi à placer, ça et là, un peu de matériel pour faciliter le repérage de leurs gammes. Même les têtes de gondoles doivent se passer d’affiches. « Nous avons voulu laisser la place aux produits et aux prix », plaide Jean-Michel Bordais (le magasin se situe à un indice de 96,2 comparé à la moyenne nationale de 95,7 sur la base du panier type Linéaires). Seule la zone marché a fait l’objet d’un traitement particulier, avec l’aide de l’agence Saguez & Partners. Le bois est mis à l’honneur au rayon fruits et légumes tandis que la boucherie et le traiteur se parent d’un rouge-bordeau des plus inhabituels mais très flatteur. Là encore, la profusion d’étiquettes n’est pas à l’ordre du jour. Seules quelques ardoises noires sont disposées à l’arrière, indiquant les affaires du moment. Une extrême sobriété a priori efficace. Le magasin enregistre déjà des progressions de chiffre d’affaires de 15 %.

Repères

Une histoire mouvementée
En 1968, Edouard Leclerc en personne ouvre un magasin dans le centre de Concarneau (il fut également propriétaire des unités de Pont l’Abbé, Douarnenez, Gouesnou et Landerneau). En 1971, Jean-Michel Bordais reprend le point de vente en gérance libre avant que celui-ci ne soit victime d’un incendie un an plus tard. Edouard Leclerc offre le fonds de commerce au malheureux gérant, qui fait reconstruire un point de vente tout neuf à l’écart du centre-ville. Depuis, le magasin a progressivement été agrandi pour passer de 2 200 m2 à 5 200 m2.
Un adhérent emblématique
Jean-Michel Bordais a été président de la Scarmor pendant plus de vingt ans, de 1986 à 2007. Il a été remplacé à la fin du mois de juin par Philippe Cousyn, adhérent du Leclerc de Lannion (22). Entre autres responsabilités nationales, Jean-Michel Bordais a notamment présidé la commission prix du mouvement après s’être occupé de la communication dans les années 80.

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