Pâques 2021 : un bon millésime pour les GMS
Le chiffre d'affaires alimentaire a bondi le week-end pascal de +43% par rapport à celui de 2020 selon Nielsen IQ. Les produits festifs ont repris du poil de la bête. Les ventes enregistrent toutefois de fortes disparités en fonction des zones géographiques.
La grande distribution aura connu un bon week-end pascal au vu du contexte général. D’après les données de Nielsen IQ, les ventes de produits de PGC et frais LS les 2 et 3 avril ont atteint 320 millions d’euros, un chiffre d’affaires en progression de +20% par rapport aux week-ends précédents de l’année. Ce rendez-vous a surtout fait mieux que l’an dernier : +43% versus le CA du 10 et 11 avril 2020 (date du week-end festif l’an dernier). Les magasins enregistrent ainsi un pic d’achats qui correspond plus au calendrier commercial habituel.
Un an plus tôt, les produits festifs avaient pris le bouillon ce qui explique ainsi les hausses à trois chiffres de certaines familles. Le CA de champagnes a explosé par exemple de +250% sur les deux jours du week-end pascal.
Les ventes du 2 et 3 avril 2020 affichent de fortes disparités géographiques selon Nielsen IQ. Les magasins situés en zone de villégiature ont connu d’importantes progressions. « Certains foyers sont en effet partis se confiner (en famille, en résidence secondaire ou en location), d’autres sont partis célébrer le week-end de Pâques en famille, quand d’autres encore ont pu profiter d’un dernier week-end
avant le confinement », explique le panéliste. Les points de vente des îles de Ré et Oléron ont par exemple généré un CA alimentaire de +83 % par rapport aux fêtes de Pâques 2020. En contrepoint, Paris a souffert de l’exode de ses habitants avec des GMS en repli de -5%.