Les trois propositions de la FCD pour les agriculteurs
La FCD soutient trois propositions qui imposeraient de nouvelles contraintes à l’aval des filières agricoles, au profit des producteurs.
Dans le cadre des débats sur le projet de loi de modernisation agricole, la fédération du commerce et de la distribution (FCD) met sur la table trois propositions, qui l’engageraient elle mais aussi, en amont, metteurs en marché et transformateurs.
Contractualiser les volumes et les prix
Les distributeurs se disent prêts à contractualiser leurs achats de produits agricoles bruts non transformés. Ces contrats, qui seraient établis par la loi, fixeraient un accord sur le volume et sur le prix (avec une variation des prix maximums fixés par les parties le cas échéant).
Des prix minimums à la première mise en marché
« Dans les cas exceptionnels de crise grave affectant certains secteurs de production », la FCD ne verrait rien à redire à la mise en place d’un prix minimum applicable à la première mise en marché, pour une période maximale de trois mois.
Origine obligatoire des produits, y compris transformés
La FCD suggère que l’étiquetage obligatoire de l’origine soit étendu non seulement à tous les produits bruts mais aussi aux produits transformés, dès lors qu’un seul ingrédient représente plus de 50 % du produit fini.
Ce qui imposerait par exemple aux industriels de la charcuterie de mentionner sur les emballages l’origine de la viande de porc mise en œuvre. La FCD relaie en cela le souhait de plusieurs filières agricoles hexagonales, dont celle des producteurs de porcs.