La croissance de Leclerc descend à +1,5% en France sur 2018, hors carburants. Les hypers et supermarchés de l'enseigne sont à +0,1%, les drives à +6,9%.

Le chiffre d'affaires total du mouvement Leclerc, toujours hors carburants, se monte à 39,00 Mds€, dont 37,75 Mds€ en France et 1,25 Md€ à l'international (avec 99 magasins).

Avec carburants, les ventes dans l'Hexagone atteignent 46,62 milliards d'euros TTC en 2018, en progression de 4%.

L'évolution à 1,5% de l'activité hors carburants confirme la tendance baissière enclenchée ces dernières années. La croissance de Leclerc en France était de +3,4% en 2015, +2,5% en 2016, +2,0% en 2017.

Michel-Édouard Leclerc insiste sur "l'intensité promotionnelle modérée" observée par le mouvement d'indépendants, en particulier "en début d'année, lorsque celle-ci était particulièrement forte dans les autres enseignes".

"On a fait le choix de ne pas être trop agressif en promo et très sage vis-à-vis des EGA, personne ne peut nous le contester", ajoute le dirigeant.

De fait, les ventes des magasins Leclerc (hypers, supers) et Leclerc Express ne progressent plus que de 0,1% en 2018. Le parc atteint 691 sites au 31 décembre, soit 10 unités de plus en un an.

Le mouvement Leclerc continue d'ouvrir des drives dans le pays (33 créations nettes, le parc totalisant désormais 652 sites). Le chiffre d'affaires, en hausse de 6,9% (contre +10,3% en 2017), contribue à lui seul à 59% de la croissance de l'enseigne.

L'activité des concepts Leclerc spécialisés se développe de 4,2% en 2018. Le distributeur a notamment ouvert 11 parapharmacies supplémentaires (266 unités, +7,2% de CA), 9 Brico-Jardi-Animalerie (119 sites) et 5 parfumeries (119 magasins à l'enseigne "Une Heure pour soi").

Les ventes des distributeurs en France

Source : CA TTC (sauf Casino) publiés par les distributeurs, réalisés par le parc sous enseigne (Leclerc, U) ou consolidés par les groupes intégrés (Carrefour, Casino). Évolutions sur un an pour l'ensemble des activités, y compris celles qui ne sont pas poursuivies (la fermeture des ex-Dia, par exemple, fait reculer les ventes de Carrefour).