Les produits frais traditionnels se portent bien en GMS. D’après les données IRI, le chiffre d’affaires de la zone marché a progressé de +5,2% au sur le premier trimestre 2021 sur le périmètre des hypers, supers et e-commerce. Soit nettement mieux que les PGC-frais LS : +1%.

Les performances des produits frais à poids variables sont d’autant plus remarquables que les trois premiers mois de l’année coïncident au démarrage de la crise sanitaire l’an dernier avec un historique des ventes atypiques. La comparaison avec le 1^er trimestre 2019 est encore plus flatteuse : ionnante : +8,2% en valeur.

La belle dynamique des PFT est à mettre au crédit de la charcuterie (+12,6%) et surtout la poissonnerie (+15,8%). Ils bénéficient d’historiques plus favorables, bon nombre de rayons ayant été fermés lors du premier confinement.

Néanmoins, comparée à l’année 2019, la poissonnerie et la charcuterie restent également très bien orientées avec des hausses respectives de +15,8% et +5,1%.

De même, les fruits et légumes affichent une croissance de +11% par rapport au 1^er trimestre 2019. La première famille des PFT, qui pèse avec 34% du CA, enregistre toutefois des ventes stables sur le premier trimestre 2021. Ce résultat demeure une excellente performance au regard des scores de l’an dernier : +8,1% sur la période en 2020. Cette famille a connu un coup de chaud très important en mars 2020 (+18%) en raison des achats de stockage lors du premier confinement. Dans une moindre mesure la boucherie affiche une trajectoire similaire : + 3,4 % versus 2020 (+ 10,6% vs 2019).

Comme pour l’alimentaire dans son ensemble, la zone marché des GMS a vu son activité croître significativement suite à l’arrêt du circuit hors-domicile.