En quelques clics, rendez-vous est pris pour aller découvrir des vergers en Anjou ou un élevage laitier dans la Sarthe. En tout, 42 agriculteurs dans 21 départements se sont portés volontaires (600 créneaux de visites entre mars et mai) dans quatre filières : fruits et légumes, boucherie, marée et fromage.

Le Lait FQC bénéficie d'une pleine page dans le prospectus Carrefour qui démarre ce 2 mars.

Les produits FQC bénéficient de contrats de trois ans - renouvelables par tacite reconduction - et d’un engagement sur les volumes, le tout en échange d’un cahier des charges spécifique, souvent mieux disant que le cœur de marché.

Courant mars, Carrefour va renouveler ses contrats pour bleu d’Auvergne, la fourme d’Ambert, les moules, les pommes et le bœuf. Ces accords prennent en compte les coûts de production et les prix (et de leur évolution) des produits agricoles sur le marché. Des garanties qui sont plus que jamais dans l’air du temps. Dans un contexte particulièrement tendu de fin de négociations, le distributeur ne se prive pas, il est vrai, de communiquer sur ces démarches vertueuses.

Une première pour le lait UHT

Dans les filières bleu d’Auvergne et fourme d’Ambert par exemple, les éleveurs sont rémunérés 65 € de plus les 1 000 litres que l’AOP. La date est fixée au 13 mars pour le renouvellement du contrat tripartite entre Carrefour, la vingtaine de producteurs laitiers concernés et le transformateur, la Société Fromagère du Livradois.

Pour le lait UHT, en rayon depuis fin janvier, il s’agit d’une première. Carrefour promet 390 € les 1 000 litres hors primes pour un lait de vaches nourries sans OGM et ayant accès au pâturage au moins 120 jours par an.

L’ensemble des gammes FQC, qui concernent 25.000 producteurs, verront leur accord renouvelé à horizon 2022.