L’impact du relèvement du seuil de revente à perte est très hétérogène selon les distributeurs. Découvrez ceux dont les tarifs ont le plus augmenté et ceux qui n’ont même pas eu à les bouger, avec les derniers résultats de l'Observatoire A3 Distrib, Éditions Dauvers et Linéaires.

Entre le 28 janvier et le 2 mars, les tarifs moyens des 25 codes de grandes marques figurant dans notre étude SRP+10 ont grimpé de + 3,8 % en moyenne dans les 4825 drives passés au crible en collaboration avec A3 Distrib. Mais l’impact du relèvement du seuil de revente à perte depuis le 1er février est très hétérogène selon les distributeurs. En contraignant les magasins les plus “discount” à remonter leurs prix, celui-ci contribue, en effet, à lisser les différences de tarifs entre enseignes. Au profit des moins compétitives.

Quand les prix moyens des 25 ultra-majeurs des PGC bondissent de +5,5% chez Leclerc et Intermarché, ils sont restés strictement stables chez Monoprix et ont même légèrement baissé dans les supermarchés Casino (-0,4%). De quoi remettre ces deux dernières enseignes dans le match des prix. Toujours positionnées parmi les plus chères, Monoprix et Casino grappillent ainsi plus de 4 points d’indice, tombant respectivement à 111,9 et 113,1 points. A l’inverse, Leclerc voit sa position de leader s’affaiblir avec un indice prix en hausse de près de 2 points (de 94,4 à 96,1) entre le 28 janvier et le 2 mars. Intermarché est aussi fortement affecté avec un indice qui a grimpé de 1,5 point pour atteindre 98,2. Les positions se resserrent.

Les indices prix des enseignes sur 25 majeurs

Source : Observatoire A3 Distrib, Editions Dauvers et Linéaires ; panier de 25 produits de grandes marques parmi les plus bataillés en magasins.

Pour récupérer le détail de l'étude, téléchargez gracieusement ici la nouvelle vague de l'Observatoire “SRP+10” A3 Distrib / Éd. Dauvers / Linéaires.