Concepts : les partis pris en images

17 septembre 2007 - Benoît Merlaud

Le saisonnier en entrée

Le saisonnier en entrée

L’entrée par les fruits et légumes

La double entrée

Les stands trad pour le statut

Les stands trad pour le statut

Les stands trad pour le statut

Les stands trad pour le statut

Un non-al visible…

Un non-al visible...

Un non-al visible…

Un non-al visible…

Un non-al disponible

Un non-al disponible

L’allée pénétrante donne le ton

Lorsqu’un petit hypermarché a des ambitions de magasin principal, il opte sans surprise pour une entrée occupée par l’offre saisonnière, faisant au passage la part belle au bazar (certains supermarchés n’attendent d’ailleurs pas d’atteindre les 3 000 m2 pour franchir le pas).

ex : Intermarché Agde (34) : 4 400 m2, Carrefour Lesparre Médoc (33) : 4 000 m2, Hyper Casino La Varenne St Hilaire (94) : 3 200 m2,

D’autres gros supermarchés ne veulent pas perdre leur statut de magasin alimentaire de proximité (et n’ont pas toujours les moyens d’affronter directement un gros hyper voisin). Ils conservent alors une entrée par les fruits et légumes. A noter : Simply Market essaie de ménager la chèvre et le chou, avec une allée pénétrante quasiment coupée en deux dans la longueur : à droite, les fruits et légumes, à gauche, une pénétrante promo parallèle (sur palettes).
ex : Hyper Casino Mérignac (33) : 2 500 m2, Simply Market Vitry-sur-Seine (94) : 3 400 m2

Pourquoi ne pas oser pour une configuration digne d’un gros hyper : la double entrée ? La première donne du statut avec le non-alimentaire, la seconde entretient un esprit de proximité. Dans la pratique, la fréquentation des deux entrées s’équilibre.
ex : Hyper Champion Tournefeuille (31) : 3 000 m2

Les stands trad pour le statut

En matière de stands coupe, les concepts testés en moyen format ont tendance à privilégier le suréquipement. Hyper Casino et « mini » Carrefour rejoignent les Intermarché, U et Leclerc dans leur attachement à la vente traditionnelle. Vu les ratios affichés par certains stands boucherie, les clients en redemandent. Même Simply Market, censé reposer sur le 100 % LS, s’est fendu d’un stand marée pour sa version « maxi » (voir aussi notre reportage dans la rubrique Produits de la mer de ce numéro).

ex : Hyper U Aizenay (85) : 3 900 m2
Leclerc Landerneau (29) : 4 500 m2
Carrefour Montélimar (26) : 4 800 m2
Simply Market Vitry-sur-Seine (94) : 3 400 m2

Le non-alimentaire à géométrie variable

Le format est l’occasion pour les supers de doper leur offre non-alimentaire. Faute de pouvoir tout exposer, les partis pris sont de mise, adaptés à la concurrence locale. Certaines familles de produits sont réduites aux basiques, d’autres proportionnées à la mesure d’un hyper plus conséquent. Le non-alimentaire occupe généralement, dans ces moyens formats, un tiers de la surface de vente (un quart pour les plus minimalistes). Pour des questions de flexibilité, le saisonnier est généreusement doté.

ex : Carrefour Montélimar (26) : 4 800 m2
Hyper Champion Tournefeuille (31) : 3 000 m2
Carrefour Argelès (66) : 4 200 m2
Leclerc Landerneau (29) : 4 500 m2

Puisque la place manque pour aligner une offre conséquente dans tous les domaines, notamment en électroménager, pourquoi ne pas proposer ce qui manque sur un catalogue électronique ? La Scapest a créé un « kiosque virtuel » pour les Leclerc de l’Est. Carrefour s’appuie à l’occasion sur son site boostore.com, directement en magasin. Et Champion a mis au point une borne « easy média » pour différents services numériques (photo, musique, etc.).

ex : Carrefour Montélimar (26) : 4 800 m2
Hyper Champion Tournefeuille (31) : 3 000 m2

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