Interrogé fin juin par les représentants du personnel, Jean-Charles Naouri a tenu à rassurer ses troupes. De source syndicale, il s'est montré très ferme sur l'avenir du groupe Casino dans l'Hexagone.
De nouvelles ventes de magasins sont encore prévues. "Quelques-unes", a précisé le PDG, qui dit attendre le résultat de négociations encore en cours. Mais les rumeurs qui prêtent au distributeur l'intention de se séparer de pépites françaises (comme Monoprix ou Cdiscount) sont infondées, a assuré le dirigeant.
"Non, il n'y a pas de projet majeur de cession sur le périmètre France", a asséné Jean-Charles Naouri, selon des propos rapportés par un syndicat.
En creux, ces précisions sur la France laissent en revanche entendre que des cessions importantes à l'international sont encore envisagées. La réorganisation de ses filiales en Amérique latine, fin juin, vient d'ailleurs à point nommé pour faciliter une éventuelle mise en vente.
En mai dernier, pour cause d'endettement excessif, les holdings en cascade de Jean-Charles Naouri (à travers lesquelles il contrôle le groupe Casino) ont été placées en procédure de sauvegarde. De nouvelles cessions permettraient notamment à Casino de faire remonter du cash dans ces holdings.